1 J’ai été attirée par le témoignage d’une
jeune femme Marianne, (Le témoignage qui m’a attiré le plus, c’était celui de
Marianne) qui avait vingt ans à l’époque, parce qu’il me semble que la
situation dans laquelle elle s’est trouvée est typique de tant de jeunes
Australiens que je connais. (me rappelle celle de tant de jeunes
Australiens) Après une année en fac qui
ne lui a pas plu, au lieu de continuer ou d’abandonner ses études, elle a pris
le temps de réfléchir à son parcours professionnel. En même temps, elle avait
envie de donner de son temps à la collectivité et aux autres, ce qui est l’un
des objectifs du Service civique selon le site dédié à ce dispositif. Donc, après en avoir entendu parler, elle a
choisi une mission dans le domaine d’action ‘Education pour tous’, travaillant
auprès des enfants dans une école primaire.
Franchement, je l’ai trouvée courageuse.
Changer de voie dans la vie, c’est pas facile. Mais elle a fait le bon choix. En fait, elle a dit qu’elle n’a jamais
imaginé que sa mission du SC lui apporterait autant. Non seulement elle a trouvé
sa voie d’enseignante mais c’était en aidant les élèves en difficulté qu'elle a
trouvé le bonheur et un sens à sa vie. C’est
ce que disent tant d’anciens volontaires : pour certains, en fac ils n’ont
trouvé aucun sens. Pour d’autres, qui
ont décroché de l’école ou subi d’autres problèmes, le Service civique leur a apporté
tant d’avantages sur le plan personnel et professionnel. Ils ont gagné de l’expérience du travail, ils
ont repris la confiance en eux-mêmes et découvert le bonheur de s’engager dans
une mission de solidarité soit en France soit à l’étranger. Avant de continuer,
il faut comprendre que tout jeune de 16 à 25 ans peut demander à s’engager dans
une mission de l’intérêt général. Il n’y a pas besoin ni de diplôme ni
d’expérience du travail. On doit juste s’inscrire sur le site, choisir une
mission parmi neuf domaines d’action, avoir un entretien, et c’est parti. Mais il convient à ce stade de réfléchir sur les
données de l’OECD sur le taux de chômage chez les jeunes Français – on voit sur
ce graphique que près de 21% des jeunes Français ont besoin d’un emploi stable
par rapport à 6% de jeunes Allemands et 12% de jeunes Australiens. C’est un
chiffre très inquiétant qui explique en partie l’engouement des jeunes pour le
Service civique. Mais, d’après un
article du Nouvel Observateur en 2016, une autre raison se révèle. Suite aux terribles attentats djihadistes de
2015, il y avait un débat sur la citoyenneté qui a suscité une explosion du
nombre des demandes sur le site du Service civique. Pour citer le président de l’Agence du
Service civique, « Ceux qui ont envie d'aider peuvent le faire avec
nous, ici, en France », en faisant référence aux jeunes Français
radicalisés qui ont l'impression de faire de l'humanitaire en partant faire le
jihad en Syrie. J’ajouterais à cela que la
création du SC en 2010 avait pour son troisième objectif de répondre aux défis
aux valeurs très chères aux Français, la fraternité, la solidarité, l’égalité,
la citoyenneté et de renforcer la cohésion nationale et la mixité sociale. En fait, c’était suite aux émeutes de 2005 qui ont choqué toute la France, qu’il
y avait un premier investissement budgétaire de l’Etat pour le volontariat, la
cohésion sociale et la solidarité. Et à partir de
cette année
cette année
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